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Social work education in Europe has been part of the European Higher Education and Vocational Training Area for 25 years. The Bologna and Copenhagen agreements, which initially brought together 33 signatory States, now involve 49 countries, widening the circle of academic and vocational exchanges. The alignment of formal frameworks has encouraged mobility not only between countries, but also between higher education and vocational training, which social work has relied on to consolidate its disciplinary claims. At the same time, the job market has given rise to short vocational training courses: a dual system is thus in place, even within countries. While most countries have common fundamentals based on professional and theoretical training and internships, the fluidity of the framework also serves to diversify the profiles of social workers: teaching, like social support, is centered on the student as the actor in his or her own project.

Les formations en travail social en Europe s’inscrivent depuis vingt-cinq ans dans l’Espace européen de l’enseignement supérieur et de la formation. Les accords de Bologne et de Copenhague, rassemblant initialement 33 États signataires, concernent aujourd’hui 49 pays, élargissant ainsi le cercle des échanges académiques et professionnels. La mise en conformité des cadres formels a favorisé la mobilité entre pays, mais aussi entre l’enseignement supérieur et l’enseignement professionnel, ce dont le travail social a pu se prévaloir pour asseoir ses prétentions disciplinaires. Dans le même temps, le marché de l’emploi suscite des formations professionnelles courtes : il y a donc permanence d’un double système, au sein même des États. Si on trouve des fondamentaux communs dans la plupart des pays autour d’enseignements professionnels, théoriques, et des stages, la fluidité du cadre est aussi au service d’une diversification des profils des travailleurs sociaux : l’enseignement, à l’instar de l’accompagnement social, est centré sur l’apprenant acteur de son projet.