Le filicide : un crime pour la vie
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RésuméEn plus de l’atteinte à la vie d’un enfant, le crime filicide soulève la question complexe de la filiation et de la position parentale.Malgré une apparente conformité sociale, les auteurs de ce crime – rencontrés au cours de soins psychologiques en milieu carcéral – révèlent un fonctionnement psychique archaïque et a-structuré qui survit dans le clivage, le déni de la différenciation et la dépendance vitale à l’objet.La séparation vécue comme une perte mortelle précipite le recours à l’acte meurtrier, dans une déliaison pulsionnelle nourrie par la haine.La confrontation à la Loi et à l’incarcération favorise la circulation de la parole et l’émergence d’une structuration psychique.
Filicide : a crime for lifeIn addition to the attempt on a child’s life, filicide crime raises the complex question of filiation and parental position.Despite an apparent social conformity, the perpetrators of this crime – met in psychological care in prison – reveal an archaic and a-structured psychic functioning which survives in the cleavage, the denial of differentiation and the vital dependence to the Object.eparation felt as a deadly loss triggers the use of the deadly act, in a projective wracking fuelled by hatred.Confrontation to Law and incarceration facilitates the circulation of speech and the emergence of a psychic structuring.
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