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La sociologie digitale recommande la compréhension des dynamiques sociétales, notamment dans le contexte des villes africaines, à travers l’apport des technologies numériques à la construction et à l’entretien des relations humaines et des institutions sociales. La présente contribution s’inscrit dans cette perspective des usages sociaux du digital et des réseaux sociaux « par le bas ». Elle se propose d’aborder la ville à travers la manière dont ceux qui y habitent continuent de se l’approprier, de l’inventer et de s’y réinventer, donc de « faire société » urbaine grâce au digital. Cette étude restitue une diversité d’usages culturels et contextualisés, rendant également compte de modalités particulières de co-construction de modernités urbaines.

Digital sociology advocates for attempting to understand societal dynamics, particularly in the context of African cities, by examining the contribution made by digital technologies to the construction and maintenance of human relations and social institutions. The present contribution adopts this perspective, ‘from below’, on the social uses of the digital and of social networks. It approaches the city through the way in which those who live in it continue to appropriate it, invent it, and reinvent themselves, and thereby ‘create urban society’ by means of digital technology. This study presents a diverse array of cultural and contextualised uses of the digital, while also taking into account particular dynamics of the co-construction of urban modernity.