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RésuméLe but de cette expérimentation était d’étudier les effets d’un entraînement en endurance combiné en course à pied et en cyclisme. Les réponses cardiorespiratoires au cours d’un test progressif et exhaustif sur piste avant et après entraînement ont été comparées chez 16 coureurs de fond hommes (26-34 ans) de niveau régional. Les sujets s’entraînaient quatre fois par semaine pendant huit semaines à un même niveau de fréquence cardiaque. Chaque semaine, huit sujets (groupe course) s’entraînaient en course à pied et huit autres s’entraînaient (groupe course/cyc) deux fois en course à pied et deux fois en cyclisme. Les deux groupes ont amélioré significativement max, seuil, et Emax après entraînement (Pmax n’étaient pas différentes entre les deux groupes (groupe course : 1,7 ± 0,6% ; groupe course/cyc : 1,2 ± 1,3%). De plus, la vitesse à max (vmax) et seuil n’étaient significativement améliorés que chez le groupe course/cyc (P<0,001). Le groupe course/cyc aurait donc pu bénéficier d’adaptations spécifiques liées à l’entraînement en cyclisme. Ce type d’entraînement combiné permet également de rompre avec la routine tout en maintenant les améliorations de l’aptitude aérobie observées lors d’un entraînement simple en course à pied.

The aim of this experimentation was to study the effects of a combined training, in running and cycling on the cardiorespiratory responses during a progressive and exhaustive test on track. 16 male long-distance runners (26-34 years) of regional level have been compared before and after training. The subjects trained four times a week during eight weeks at the same heart rate level. Eight subjects (running group) trained in running and eight subjects trained (running/cyc group) two times in running and two times in cycling. Both groups improved max, seuil and Emax significantly after training (pmax were not different between the two groups (running group: +1.7 ± 0.6%; running/cyc group: + 1.2 ± 1.3%). vmax and seuil were significantly improved only in the running/cyc group (P <0.001). Specific adaptations induced by training in cycle could have therefore been occurred in the running/cyc group. This combined training also permits to break with the routine while maintaining the improvement in the aerobic aptitude following a simple training in running.