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Acteurs en santé sexuelle : pourquoi s’en préoccuper, pourquoi tous ensemble et qui fait quoi ? Mise au point de l’Association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie (Aius) (première partie)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Although plural, trans- and pluridisciplinary, sexual health is still marginalized in care and health pathways, as in life and education ones. However sexual health and intimate life are major (and modifiable) determinants of quality of life. They are also (which is less well known) both relevant and clinical markers of non-sexual health (physical, mental and social), and of health behaviors and psychosocial skills. Since the National Sexual Health Strategy of 2017-2030, it is now an official public health objective. Therefore, their place can no longer be underestimated as an important lever for preserving or improving overall health and quality of life. Epidemiology is sufficient to prove why we should be concerned about it: i) a large majority of individuals and couples, young or old, sick/disabled or not, in socio-economic difficulties or not, desires their sexual/intimate life to be maintained; ii) the extent of the unmet needs reflects a major deficit of both knowledge and supply; iii) an impossibility of answering them due to the reduced number of knowledgeable sexual health providers (sexologists or other); iv) the existence of strong inequalities/inequities in this field. However, the 40 million French people in a situation of vulnerability (categorical and/or contextual) legitimately expect to receive more help. For them, non-reproductive sexuality is at the least, a source of questions and fears, and in the event of frequent difficulties, of suffering and distress. Therefore, health, medico-social and education professionals have a deontological and ethical responsibility for prevention, care and cure. But most are powerless or uncomfortable at talking about such matters. Given the demographic context, the theme “all together, but who does what” is crucial for successful coping. To reach this, all potential territorial providers in sexual health must be identified and their behaviors modified in the long term. Under these conditions, sexual health and intimate life will be integrated into the course of person-centered medicine of the 21st century, i.e., more clinical, proactive, time-related, openminded, caring, humanist, inclusive, evdience-based, preventive and democratic, with access to sexual rights for all.Abrégé : Quoique plurielle, trans- et pluridisciplinaire, la santé sexuelle reste encore marginalisée dans les parcours de soins, de santé, de vie et d’éducation. Pourtant, elle et son corolaire, la vie intime et sexuelle, sont des déterminants majeurs (et modifiables) de qualité de vie. Avancées encore méconnue, elles sont aussi des marqueurs cliniques pertinents de santé non sexuelle (physique, mentale et sociale), de comportements de santé et de compétences psychosociales. Objectif officiel de santé publique depuis la Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030, leur place ne peut plus être sous-estimée en tant que levier important de préservation ou d’amélioration de la santé globale et de la qualité de vie. L’épidémiologie suffit à prouver « pourquoi il faut s’en préoccuper » : i) une large majorité d’individus et de couples, jeunes ou âgés, malades/ handicapés ou non, en difficultés socio-économiques ou non, souhaite leur maintien : ii) l’ampleur des demandes et des besoins non ou mal satisfaits reflète un déficit majeur de savoirs et d’offre ; iii) l’impossibilité d’y répondre du fait du nombre réduit de sachants en santé sexuelle (sexologues ou autres) ; iv) l’existence de fortes inégalités/iniquités dans ce domaine. Pourtant, les 40 millions de Français en situation de vulnérabilité (catégorielle et/ou contextuelle) vont être, légitimement, de plus en plus demandeurs d’aide. Pour eux, la sexualité non reproductive est, au minimum, une source d’interrogations et de craintes, et en cas de fréquentes difficultés, de souffrance et de détresse. Les professionnels de santé, du médico-social et de l’éducation ont donc une responsabilité déontologique et éthique de prévention, de soutien et de correction. Mais la plupart sont démunis ou mal à l’aise pour en parler. Compte tenu du contexte démographique, la thématique « tous ensemble, mais qui fait quoi » est cruciale pour réussir à faire face. Passage obligé, tous les acteurs potentiels de proximité doivent être identifiés et leurs comportements durablement modifiés. À ces conditions, la santé sexuelle et la vie intime seront intégrées dans la médecine de parcours centrée sur la personne du xxi e siècle, davantage clinique, proactive, temporelle, bienveillante, humaniste, prouvée, inclusive, préventive et démocratique avec l’accès de tous aux droits sexuels.
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Although plural, trans- and pluridisciplinary, sexual health is still marginalized in care and health pathways, as in life and education ones. However sexual health and intimate life are major (and modifiable) determinants of quality of life. They are also (which is less well known) both relevant and clinical markers of non-sexual health (physical, mental and social), and of health behaviors and psychosocial skills. Since the National Sexual Health Strategy of 2017-2030, it is now an official public health objective. Therefore, their place can no longer be underestimated as an important lever for preserving or improving overall health and quality of life. Epidemiology is sufficient to prove why we should be concerned about it: i) a large majority of individuals and couples, young or old, sick/disabled or not, in socio-economic difficulties or not, desires their sexual/intimate life to be maintained; ii) the extent of the unmet needs reflects a major deficit of both knowledge and supply; iii) an impossibility of answering them due to the reduced number of knowledgeable sexual health providers (sexologists or other); iv) the existence of strong inequalities/inequities in this field. However, the 40 million French people in a situation of vulnerability (categorical and/or contextual) legitimately expect to receive more help. For them, non-reproductive sexuality is at the least, a source of questions and fears, and in the event of frequent difficulties, of suffering and distress. Therefore, health, medico-social and education professionals have a deontological and ethical responsibility for prevention, care and cure. But most are powerless or uncomfortable at talking about such matters. Given the demographic context, the theme “all together, but who does what” is crucial for successful coping. To reach this, all potential territorial providers in sexual health must be identified and their behaviors modified in the long term. Under these conditions, sexual health and intimate life will be integrated into the course of person-centered medicine of the 21st century, i.e., more clinical, proactive, time-related, openminded, caring, humanist, inclusive, evdience-based, preventive and democratic, with access to sexual rights for all.

Quoique plurielle, trans- et pluridisciplinaire, la santé sexuelle reste encore marginalisée dans les parcours de soins, de santé, de vie et d’éducation. Pourtant, elle et son corolaire, la vie intime et sexuelle, sont des déterminants majeurs (et modifiables) de qualité de vie. Avancées encore méconnue, elles sont aussi des marqueurs cliniques pertinents de santé non sexuelle (physique, mentale et sociale), de comportements de santé et de compétences psychosociales. Objectif officiel de santé publique depuis la Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030, leur place ne peut plus être sous-estimée en tant que levier important de préservation ou d’amélioration de la santé globale et de la qualité de vie. L’épidémiologie suffit à prouver « pourquoi il faut s’en préoccuper » : i) une large majorité d’individus et de couples, jeunes ou âgés, malades/ handicapés ou non, en difficultés socio-économiques ou non, souhaite leur maintien : ii) l’ampleur des demandes et des besoins non ou mal satisfaits reflète un déficit majeur de savoirs et d’offre ; iii) l’impossibilité d’y répondre du fait du nombre réduit de sachants en santé sexuelle (sexologues ou autres) ; iv) l’existence de fortes inégalités/iniquités dans ce domaine. Pourtant, les 40 millions de Français en situation de vulnérabilité (catégorielle et/ou contextuelle) vont être, légitimement, de plus en plus demandeurs d’aide. Pour eux, la sexualité non reproductive est, au minimum, une source d’interrogations et de craintes, et en cas de fréquentes difficultés, de souffrance et de détresse. Les professionnels de santé, du médico-social et de l’éducation ont donc une responsabilité déontologique et éthique de prévention, de soutien et de correction. Mais la plupart sont démunis ou mal à l’aise pour en parler. Compte tenu du contexte démographique, la thématique « tous ensemble, mais qui fait quoi » est cruciale pour réussir à faire face. Passage obligé, tous les acteurs potentiels de proximité doivent être identifiés et leurs comportements durablement modifiés. À ces conditions, la santé sexuelle et la vie intime seront intégrées dans la médecine de parcours centrée sur la personne du xxi e siècle, davantage clinique, proactive, temporelle, bienveillante, humaniste, prouvée, inclusive, préventive et démocratique avec l’accès de tous aux droits sexuels.

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