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Les espaces créatifs ont fait leur apparition depuis une quinzaine d’années dans les villes. Ils sont une des expressions spatiales de la nouvelle économie de la connaissance. À Shanghai, l’émergence de ce type de structures se trouve être en contradiction avec les modes d’action de l’État local. Jusqu’alors, ce dernier agissait comme aménageur principal. Position favorisée par un environnement institutionnel et politique. M50 et Tianzifang sont des structures dont l’activité principale tourne autour de la production d’art contemporain. Ces deux espaces culturels sont apparus de façon spontanée. L’objectif de cet article est de démontrer : 1. l’émergence de nouveaux acteurs dans l’aménagement de Shanghai 2.comment l’installation de ces espaces à Shanghai a modifié les modes d’actions des autorités municipales. 3. la portée et les limites de ces initiatives.

Creative spaces have appeared in cities in the last fifteen years. They are a new urban embodiment of the knowledge economy. These kinds of creative spaces are appearing in most large Chinese cities such Beijing, Guangdong and Shanghai. In Shanghai, their emergence has come to conflict with local urban public policy. To date, local government has played the role of main urban planner, a position reinforced by a favorable institutional and administrative context. M50 and Tianzifang are two centres devoted to contemporary art which have emerged spontaneously with no help or funding from local authorities. In this paper I will show : 1. How new local actors have emerged alongside public actors and developers, 2. How these new spaces challenge urban local action 3. The effects and the limits of these trends.