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L’association de secteur Diagonales (Quintin, 2016), dans l’Essonne, compte aujourd'hui vingt-cinq logements associatifs et trente-trois patients-locataires. Nous nous sommes demandés, dans une perspective diachronique, dans quelle mesure les locataires de l’association, les Diago comme ils se nomment eux-mêmes, avaient pu développer au même titre que tout un chacun, une vie affective, et partant, dans quelle mesure cette vie affective modifie – ou alors aide, soutient, rend complexe – la prise en charge par le secteur psychiatrique des locataires dans leur appartement. Au détour des histoires que nous livre le personnel du secteur psychiatrique, qui travaille ou non pour l’association Diagonales, nous comprenons que la prise en charge des personnes dans les logements – et partant la considération de leur vie affective – a été une réflexion permanente née des expériences rencontrées et de l’environnement culturel et politique de l’époque de la création de l’association.