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De nombreux étudiants font face aujourd’hui à une situation de précarité du fait entre autres, de la fermeture du campus universitaire en Décembre 2014. Se posent ainsi chez eux des problèmes réels comme le manque de logement, l’errance et même la clochardisation qui peuvent avoir pour conséquence de les fragiliser psychiquement. Notre hypothèse est que la précarité sociale des étudiants accentuée par la perte du logement en cité universitaire est source de précarité psychique car elle expose ces sujets, objets d’exclusion sociale, à une fragilité psychique. La précarité sociale chez les étudiants est-elle toujours destructrice ? Quel impact aura alors l'expérience de l’exclusion sociale sur la santé mentale des étudiants ? Cette étude a pour objectif, à partir des entretiens cliniques de type semi-directif, de mettre en évidence la souffrance psychique induite par la précarité sociale chez un étudiant de l’Université Omar Bongo.

Many students today face a precarious situation due, among other things, to the closure of the university campus in December 2014. This poses real problems for them such as the lack of accommodation, wandering and even homelessness which can have the consequence of weakening them psychically. Our hypothesis is that the social precariousness of students accentuated by the loss of accommodation in the university campus is a source of psychic precariousness because it exposes subjects, objects of social exclusion, to psychic fragility. Is social insecurity among students always destructive? What impact will the experience of social exclusion have on the mental health of students? The objective of this study, based on semi-directive clinical interviews, is to highlight the psychological suffering induced by social insecurity in a student at Omar Bongo University.