Le synode grec melkite de ‘Aïn-Traz (1909). Les défis et les limites ecclésiologiques d’un synode législatif
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Le synode grec melkite de ‘Aïn-Traz (1909) représente une tentative de concilier les prérogatives pontificales et les privilèges des patriarches orientaux. Malgré son corpus législatif important, ses actes n’ont jamais été approuvés par Rome. L’article analyse l’ecclésiologie sous-jacente, particulièrement la conception de l’Église, la primauté romaine et l’institution patriarcale. Si le synode affirme la primauté et l’infaillibilité papales, il insiste aussi sur l’autonomie du patriarcat et le pouvoir synodal. Cette approche vise à réconcilier les traditions orientale et occidentale. Cependant, Rome percevait cette affirmation d’indépendance d’un œil critique. L’auteur plaide pour une ecclésiologie orientale renouvelée, préservant l’équilibre entre primauté et synodalité au sein des Églises catholiques orientales.
The Greek Melkite synod of ‘Aïn-Traz (1909) represents an attempt to reconcile papal prerogatives and the privileges of Eastern patriarchs. Despite its extensive legislative corpus, its acts were never approved by Rome. The article analyzes the underlying ecclesiology, particularly the conception of the Church, Roman primacy, and the patriarchal institution. While affirming papal primacy and infallibility, the synod also insisted on the autonomy of the patriarchate and synodal power. This approach aimed to reconcile Eastern and Western traditions. However, Rome viewed this assertion of independence with a critical eye. The author advocates for a renewed Eastern ecclesiology, preserving the balance between primacy and synodality within the Eastern Catholic Churches.
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