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The purpose of this study was to inventory and collect information on plants and mixtures commonly used by herbalists to treat kidney disease in the Fez–Meknes region. We also aimed to compare the results obtained with the results of the other studies and exploit the correlations between different factors. An ethnopharmacological survey was conducted from 289 local herbalists in eight different areas of Fez–Meknes region. Ethnomedicinal uses and ethnobotanical indices were analyzed using quantitative tools, i.e., the total number of citation (TNC), use value (UV), family use value (FUV), fidelity level (FL), and rank order priority (ROP). Statistical analyses such as Pearson correlation and chi-squared test were performed to delineate any correlation. Two hundred and eighty-nine herbalists were questioned. Sixty-nine plant species belonging to 38 families were cited by herbalists for traditional treatment of kidney disease. The highest value of UV was obtained for Herniaria glabra L. (UV = 0.79), and Caryophyllaceae was the family frequently cited (FUV = 0.795).Ammodaucus leucotrichus Coss. & Dur. had the highest value of FL with a value of 100%, and the highest value of ROP was recorded for Herniaria glabra L. (ROP = 91%). Sociodemographic characteristics had a significant impact on the knowledge of toxic plants. Our study has revealed a cultural heritage linked to herbalism and a great wealth of medicinal plants, whose valorization and protection are necessary. Several studies are needed to sensitize herbalists and population on the danger of toxic plants, to extract chemical compounds from the main plants used, and to evaluate their toxicity.

Le but de cette étude était d'inventorier et de collecter des informations sur les plantes et les mixtures de plantes couramment utilisées par les herboristes pour traiter les maladies rénales dans la région de Fès–Meknès. Nous avons également cherché à comparer les résultats obtenus avec les résultats des autres études et à exploiter les corrélations entre différents facteurs. Une enquête ethnopharmacologique a été menée auprès de 289 herboristes locaux dans huit zones différentes de la région de Fès–Meknès. Les utilisations ethnomédicinales et les indices ethnobotaniques ont été analysés à l'aide d'outils quantitatifs, à savoir le nombre total de citations (TNC), la valeur d'usage (UV), la valeur d'usage familial (FUV), le niveau de fidélité (FL) et la priorité de classement (ROP). Une analyse statistique, telle que la corrélation de Pearson et le test du Chi2, a été effectuée pour déterminer toute corrélation. Deux cent quatre-vingt-neuf herboristes ont été interrogés. Soixante-neuf espèces végétales appartenant à 38 familles ont été citées par les herboristes pour le traitement traditionnel de la maladie rénale. La valeur la plus élevée des UV a été obtenue pour Herniaria glabra L. (UV = 0,79), et Caryophyllaceae était la famille fréquemment citée (FUV = 0,795). Ammodaucus leucotrichus Coss. & Dur. avait la valeur la plus élevée de FL (100 %), la valeur la plus élevée de ROP a été enregistrée pour Herniaria glabra L. (ROP = 91 %). Les caractéristiques sociodémographiques ont eu un impact significatif sur la connaissance des plantes toxiques. Notre étude a révélé un patrimoine culturel lié à l'herboristerie et une grande richesse de plantes médicinales, dont la valorisation et la protection s'imposent. D'autres études seront nécessaires pour extraire les composés chimiques des principales plantes utilisées dans le traitement traditionnel des maladies rénales afin d'évaluer leur toxicité.