Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

Les rapports entre métacognition, cognition et fonctionnement dans la schizophrénie : données issues de l'étude de récits personnels

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2012. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméIl est établi par la recherche que de nombreuses personnes atteintes de schizophrénie présentent un déficit de leurs capacités métacognitives, c’est-à-dire une altération de leur aptitude à développer une pensée sur leur propre pensée ou sur celle d’autrui. Ces difficultés ont des liens avec les symptômes, mais ne leur sont pas réductibles. Une question pour la recherche contemporaine est de préciser les rapports entre ces déficits et les autres types de déficits cognitifs, ainsi que l’impact de ces différents déficits – cognitifs et métacognitifs – sur les capacités fonctionnelles. Alors que la cognition se dégrade pendant la première phase de la schizophrénie, la capacité de développer une pensée sur ses propres pensées est-elle parallèlement altérée ? En outre, même s’ils sont liés à des déficits cognitifs, les déficits métacognitifs ont-ils un impact sur le fonctionnement indépendamment des déficits cognitifs ? Les fonctions métacognitives sont-elles médiatrices de l’impact des déficits cognitifs sur le fonctionnement quotidien ? Pour explorer ces hypothèses, cet article passe en revue des études récentes qui ont fait progresser notre compréhension de ces questions, portant sur la métacognition telle qu’elle se manifeste spontanément dans les récits autobiographiques d’adultes présentant des troubles du registre de la schizophrénie. Nous présenterons des résultats montrant que des déficits de la mémoire verbale et des fonctions exécutives peuvent interférer avec la capacité d’élaborer et de garder présent à l’esprit une représentation de ses propres états internes aussi bien que de ceux d’autrui. Nous évoquerons ensuite des résultats suggérant que les déficits métacognitifs ont un impact sur l’évolution des capacités fonctionnelles et conditionnent l’impact des déficits cognitifs sur le fonctionnement.Abrégé : The relationship between metacognition, cognition and functioning in schizophrenia: data from the study of personal narrativesResearch has confirmed that many individuals with schizophrenia experience deficits in metacognitive capacity defined as impairments in the ability to think about thinking, both with regards to their own thinking and the thinking of others. These difficulties are related to but are not reducible to symptoms. One question posed here for contemporary research regards how these deficits are linked to other forms of cognitive deficits, including deficits in neurocognition, and how they and other forms of cognitive deficits are related to the ability to function. As neurocognition is degraded during the early course of schizophrenia, does the ability to think about one’s own thinking diminish? Furthermore, even if related to deficits in neurocognition, do deficits in metacognition affect function in a manner independent of deficits in neurocognition? Does metacognitive function mediate the impact of neurocognitive deficits on daily functioning? To explore these possibilities, this article reviews recent studies, which have advanced our understanding of these issues by studying metacognition as it occurs spontaneously within personal narratives of self and illness by adults with schizophrenia spectrum disorders. Results are presented which suggest that impairments in verbal memory and executive function may interfere with the ability to form and sustain a representation of one’s own internal state, as well as the internal states of others. Additionally, results are detailed which suggest that metacognitive deficits directly affect functions prospectively and may mediate the impact of neurocognitive deficits on functioning.Abrégé : Las relaciones entre metacognición, cognición y funcionamiento en la esquizofrenia : datos sacados del estudio de relatos personalesQueda establecido por la investigación que numerosas personas con esquizofrenia presentan un déficit de sus capacidades metacognitivas, es decir una alteración de su aptitud para desarrollar un pensamiento sobre el propio pensamiento o el ajeno. Esas dificultades tienen que ver con los síntomas pero no se les puede reducir a eso. Le toca a la investigación contemporánea precisar las relaciones entre estos déficits y los demás tipos de déficits cognitivos, así como el impacto de estos diferentes déficits – cognitivos y metacognitivos – en las capacidades funcionales. Mientras se está degradando la cognición en la primera fase de la esquizofrenia, ¿ está alterada en paralelo la capacidad para desarrollar un pensamiento sobre los propios pensamientos ? Además, aunque estén vinculados con déficits cognitivos, ¿ impactan los déficits metacognitivos en el funcionamiento independientemente de los déficits cognitivos ? ¿ Median las funciones metacognitivas entre el impacto de los déficits cognitivos y el funcionamiento cotidiano ? Para explorar estas hipótesis, este artículo pasa revista a estudios recientes que han hecho adelantar nuestra comprensión de estas cuestiones y tratan de la metacognición tal como se manifiesta espontáneamente en los relatos autobiográficos de adultos con trastornos del registro de la esquizofrenia. Presentamos unos resultados que muestran que unos déficits de la memoria verbal y de las funciones ejecutivas pueden interferir con la capacidad de elaborar y mantener presente en el espíritu una representación de los propios estados internos tanto como de los ajenos. Aludiremos luego a unos resultados que sugieren que los déficits metacognitivos impactan en la evolución de las capacidades funcionales y condicionan el impacto de los déficits cognitivos en el funcionamiento.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

59

RésuméIl est établi par la recherche que de nombreuses personnes atteintes de schizophrénie présentent un déficit de leurs capacités métacognitives, c’est-à-dire une altération de leur aptitude à développer une pensée sur leur propre pensée ou sur celle d’autrui. Ces difficultés ont des liens avec les symptômes, mais ne leur sont pas réductibles. Une question pour la recherche contemporaine est de préciser les rapports entre ces déficits et les autres types de déficits cognitifs, ainsi que l’impact de ces différents déficits – cognitifs et métacognitifs – sur les capacités fonctionnelles. Alors que la cognition se dégrade pendant la première phase de la schizophrénie, la capacité de développer une pensée sur ses propres pensées est-elle parallèlement altérée ? En outre, même s’ils sont liés à des déficits cognitifs, les déficits métacognitifs ont-ils un impact sur le fonctionnement indépendamment des déficits cognitifs ? Les fonctions métacognitives sont-elles médiatrices de l’impact des déficits cognitifs sur le fonctionnement quotidien ? Pour explorer ces hypothèses, cet article passe en revue des études récentes qui ont fait progresser notre compréhension de ces questions, portant sur la métacognition telle qu’elle se manifeste spontanément dans les récits autobiographiques d’adultes présentant des troubles du registre de la schizophrénie. Nous présenterons des résultats montrant que des déficits de la mémoire verbale et des fonctions exécutives peuvent interférer avec la capacité d’élaborer et de garder présent à l’esprit une représentation de ses propres états internes aussi bien que de ceux d’autrui. Nous évoquerons ensuite des résultats suggérant que les déficits métacognitifs ont un impact sur l’évolution des capacités fonctionnelles et conditionnent l’impact des déficits cognitifs sur le fonctionnement.

The relationship between metacognition, cognition and functioning in schizophrenia: data from the study of personal narrativesResearch has confirmed that many individuals with schizophrenia experience deficits in metacognitive capacity defined as impairments in the ability to think about thinking, both with regards to their own thinking and the thinking of others. These difficulties are related to but are not reducible to symptoms. One question posed here for contemporary research regards how these deficits are linked to other forms of cognitive deficits, including deficits in neurocognition, and how they and other forms of cognitive deficits are related to the ability to function. As neurocognition is degraded during the early course of schizophrenia, does the ability to think about one’s own thinking diminish? Furthermore, even if related to deficits in neurocognition, do deficits in metacognition affect function in a manner independent of deficits in neurocognition? Does metacognitive function mediate the impact of neurocognitive deficits on daily functioning? To explore these possibilities, this article reviews recent studies, which have advanced our understanding of these issues by studying metacognition as it occurs spontaneously within personal narratives of self and illness by adults with schizophrenia spectrum disorders. Results are presented which suggest that impairments in verbal memory and executive function may interfere with the ability to form and sustain a representation of one’s own internal state, as well as the internal states of others. Additionally, results are detailed which suggest that metacognitive deficits directly affect functions prospectively and may mediate the impact of neurocognitive deficits on functioning.

Las relaciones entre metacognición, cognición y funcionamiento en la esquizofrenia : datos sacados del estudio de relatos personalesQueda establecido por la investigación que numerosas personas con esquizofrenia presentan un déficit de sus capacidades metacognitivas, es decir una alteración de su aptitud para desarrollar un pensamiento sobre el propio pensamiento o el ajeno. Esas dificultades tienen que ver con los síntomas pero no se les puede reducir a eso. Le toca a la investigación contemporánea precisar las relaciones entre estos déficits y los demás tipos de déficits cognitivos, así como el impacto de estos diferentes déficits – cognitivos y metacognitivos – en las capacidades funcionales. Mientras se está degradando la cognición en la primera fase de la esquizofrenia, ¿ está alterada en paralelo la capacidad para desarrollar un pensamiento sobre los propios pensamientos ? Además, aunque estén vinculados con déficits cognitivos, ¿ impactan los déficits metacognitivos en el funcionamiento independientemente de los déficits cognitivos ? ¿ Median las funciones metacognitivas entre el impacto de los déficits cognitivos y el funcionamiento cotidiano ? Para explorar estas hipótesis, este artículo pasa revista a estudios recientes que han hecho adelantar nuestra comprensión de estas cuestiones y tratan de la metacognición tal como se manifiesta espontáneamente en los relatos autobiográficos de adultos con trastornos del registro de la esquizofrenia. Presentamos unos resultados que muestran que unos déficits de la memoria verbal y de las funciones ejecutivas pueden interferir con la capacidad de elaborar y mantener presente en el espíritu una representación de los propios estados internos tanto como de los ajenos. Aludiremos luego a unos resultados que sugieren que los déficits metacognitivos impactan en la evolución de las capacidades funcionales y condicionan el impacto de los déficits cognitivos en el funcionamiento.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025