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This article contextualizes the early developments of phonetics in Paris. It analyses the intricate network of Parisian institutions engaged in experimental phonetics, highlighting the significant role of figures like Rousselot and their connections within these establishments. Subsequently, it introduces the collection of letters exchanged between Pernot, Millet, and Chlumský, outlining the key individuals involved in this correspondence. The content of the letters is then analysed, concentrating on two main aspects : (1) Rousselot’s material legacy, encompassing his instruments, library, manuscripts, and ownership of the rights to the Revue de phonétique, and (2) Rousselot’s institutional legacy, spanning his positions at the Collège de France, Institut catholique, and Alliance française. Additionally, some letters shed light on the period leading up to Rousselot’s passing. Many letters reveal new details about the disputes over his succession and the disposition of his legacy.

Cet article replace les premiers développements de la phonétique à Paris dans leur contexte. Il analyse le réseau complexe des institutions parisiennes impliquées dans la phonétique expérimentale, en soulignant le rôle déterminant de personnalités comme Rousselot et leurs liens avec ces établissements. Il présente ensuite la collection de lettres échangées entre Pernot, Millet et Chlumský, en insistant sur les personnes clés engagées dans cette correspondance. Le contenu des lettres est ensuite analysé, en se concentrant sur deux aspects principaux : (1) l’héritage matériel de Rousselot, comprenant ses instruments, sa bibliothèque, ses manuscrits et la propriété des droits de la Revue de phonétique, et (2) l’héritage institutionnel de Rousselot, couvrant ses postes au Collège de France, à l’Institut catholique et à l’Alliance française. En outre, certaines lettres éclairent la période qui a précédé le décès de Rousselot. De nombreuses lettres révèlent de nouveaux détails sur les conflits entourant sa succession et son héritage.