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Travail et banalité du mal. Le concept arendtien de travail

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Le concept arendtien de travail est ici envisagé à travers le prolongement qu’il trouve, depuis la distinction entre travail («  labor » dans le texte original anglais), œuvre et action élaborée dans Condition de l’homme moderne, dans les réflexions de Eichmann à Jérusalem. De l’un à l’autre ouvrage, en effet, il y a le passage de l’exigence de « penser ce que nous faisons », programmatique de Condition de l’homme moderne, à la « leçon » tirée du procès Eichmann : le mal peut être fait sans y penser. À condition de maintenir l’artifice conceptuel d’une stricte réduction de la polysémie du terme « travail » au seul sens du labeur, il apparaît que la protestation de Arendt contre une réduction de l’activité à la nécessité vitale ne heurte pas le cadre d’analyse de la psychodynamique du travail – bien au contraire. De même que la formule de « la banalité du mal », le concept arendtien de travail peut être d’une grande pertinence pour décrire les effets délétères du néomanagement.Abrégé : Labor and the Banality of Evil. The Arendtian Concept of LaborArendt’s concept of labor is here considered through its prolongation, from the distinction between labor (translated « travail » in French), work and action developed in The Human Condition, to the thoughts in Eichmann in Jerusalem. From one book to another, we actually pass from the demand of « think[ing] what we are doing » – the schedule of The Human Condition – to the Eichmann’s trial « lesson » : evil can be done without thinking. On condition that we keep reducing, as the conceptual contrivance requires, the polysemous word « travail » strictly to the sense of labor, we can see that Arendt’s protest against reducing human activity to vital necessity is not opposed to the analytical frame of the psychodynamic of work – quite the contrary. As done with the expression of « the banality of evil », the arendtian concept of labor could be greatly relevant for describing the pernicious effects of neo-management.Abrégé : El concepto arendtiano de trabajo es aquí considerado a través de la prolongación que encuentra, desde la distinción entre trabajo (“labor” en el texto original en inglés), obra y acción elaborado en La condición humana, en las reflexiones de Eichmann en Jerusalén. De un libro al otro se encuentra, en efecto, el pasaje de la exigencia de « pensar aquello que hacemos », programático de La condición humana, a la « lección » del proceso de Eichmann : el mal puede también ser hecho sin pensar. A condición de mantener el artificio conceptual de una estricta reducción de la polisemia del término « trabajo » al sólo sentido de labor, aparece que la protesta de Arendt contra una reducción de la actividad a la necesidad vital no daña el marco de análisis de la psicodinámica del trabajo – al contrario. Al igual que la fórmula de « la banalidad del mal », el concepto arendtiano de trabajo puede ser de gran pertinencia para describir los efectos deletéreos del nuevo management.
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Le concept arendtien de travail est ici envisagé à travers le prolongement qu’il trouve, depuis la distinction entre travail («  labor » dans le texte original anglais), œuvre et action élaborée dans Condition de l’homme moderne, dans les réflexions de Eichmann à Jérusalem. De l’un à l’autre ouvrage, en effet, il y a le passage de l’exigence de « penser ce que nous faisons », programmatique de Condition de l’homme moderne, à la « leçon » tirée du procès Eichmann : le mal peut être fait sans y penser. À condition de maintenir l’artifice conceptuel d’une stricte réduction de la polysémie du terme « travail » au seul sens du labeur, il apparaît que la protestation de Arendt contre une réduction de l’activité à la nécessité vitale ne heurte pas le cadre d’analyse de la psychodynamique du travail – bien au contraire. De même que la formule de « la banalité du mal », le concept arendtien de travail peut être d’une grande pertinence pour décrire les effets délétères du néomanagement.

Labor and the Banality of Evil. The Arendtian Concept of LaborArendt’s concept of labor is here considered through its prolongation, from the distinction between labor (translated « travail » in French), work and action developed in The Human Condition, to the thoughts in Eichmann in Jerusalem. From one book to another, we actually pass from the demand of « think[ing] what we are doing » – the schedule of The Human Condition – to the Eichmann’s trial « lesson » : evil can be done without thinking. On condition that we keep reducing, as the conceptual contrivance requires, the polysemous word « travail » strictly to the sense of labor, we can see that Arendt’s protest against reducing human activity to vital necessity is not opposed to the analytical frame of the psychodynamic of work – quite the contrary. As done with the expression of « the banality of evil », the arendtian concept of labor could be greatly relevant for describing the pernicious effects of neo-management.

El concepto arendtiano de trabajo es aquí considerado a través de la prolongación que encuentra, desde la distinción entre trabajo (“labor” en el texto original en inglés), obra y acción elaborado en La condición humana, en las reflexiones de Eichmann en Jerusalén. De un libro al otro se encuentra, en efecto, el pasaje de la exigencia de « pensar aquello que hacemos », programático de La condición humana, a la « lección » del proceso de Eichmann : el mal puede también ser hecho sin pensar. A condición de mantener el artificio conceptual de una estricta reducción de la polisemia del término « trabajo » al sólo sentido de labor, aparece que la protesta de Arendt contra una reducción de la actividad a la necesidad vital no daña el marco de análisis de la psicodinámica del trabajo – al contrario. Al igual que la fórmula de « la banalidad del mal », el concepto arendtiano de trabajo puede ser de gran pertinencia para describir los efectos deletéreos del nuevo management.

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