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Cet article expose une controverse au cours de laquelle une nouvelle catégorie d’acteurs, se définissant comme autochtones et environnementalistes, s’est instaurée suite à un conflit minier en Province-Sud de la Nouvelle-Calédonie. Le texte revient sur la façon dont des associations écologistes ont fait cause commune avec des populations locales kanak pour lutter contre le projet minier de Goro-Nickel, créant ainsi une forme de mobilisation nouvelle sur le territoire et participant à la définition de nouveaux espaces politiques et scientifiques.

This article aims to present the study of a controversy in which a new category of actors, who define themselves as « indigenous and environmentalist », has been established following a mining conflict in South Province of New Caledonia. The text shows the way environmental groups have made common cause with local Kanak people to protest against the mining project Goro Nickel.