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L'académie royale des sciences et les grandes commissions d'enquête et d'expertise à la fin de l'ancien régime

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2000. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Création de Colbert, l’Académie royale des sciences reste intimement liée à l’État dont elle sert régulièrement les visées utilitaires. Établissement de cartes et de plans, examen de mémoires pour la délivrance des privilèges, l’Académie est tout à la fois expert, juge, enquêteur et auteur de projets scientifiques. Au cours des dernières années de l’Ancien régime, elle est plus que jamais sollicitée par le gouvernement, qui s’appuie sur ses rapports pour soutenir ses multiples ambitions. En son sein, de grandes commissions d’enquête et d’expertise sont chargées de connaître et de rendre compte de travaux débordant le cadre de ses compétences traditionnelles. La rencontre des aspirations respectives du baron de Breteuil et de Lavoisier a incontestablement favorisé l’émergence de ces nouvelles structures de travail. L’Académie des sciences devient progressivement l’auxiliaire indispensable de l’État pour connaître des questions d’intérêt public. Parallèlement, elle impose ses orientations face aux nouveaux enjeux scientifiques et techniques. Les assemblées révolutionnaires ne s’y tromperont pas.Abrégé : The Royal Academy of Sciences and problems of public interest at the end of the Ancien Régime : Commissions of Inquiry and ExpertiseCreated by Colbert, the Royal Academy of Sciences remained intimately connected to the state and regularly served in pursuit of its utilitarian goals. Preparing maps and plans, as well as examining memoirs in order to grant permission for publication, the Academy was at the same time expert, judge, investigator and the author of scientific projects. During the last years of the Ancien Régime, it was more than ever solicited by the government, which used the Academy’s reports to support its many goals. Within the Academy, major commissions of inquiry and expertise were charged with familiarizing themselves with and reporting on work which went beyond the scope of its traditional sphere of competence. The coincidence of the Baron de Breteuil’s and Lavoisier’s aspirations undoubtedly favored the emergence of these new structures for the work. The Academy of Sciences progressively became an indispensable auxiliary of the state in its task of informing itself with respect to questions of public interest. In parallel, the Academy imposed its own orientation with respect to new scientific and technical issues. The Revolutionary assemblies were not to be fooled by the Academy.
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Création de Colbert, l’Académie royale des sciences reste intimement liée à l’État dont elle sert régulièrement les visées utilitaires. Établissement de cartes et de plans, examen de mémoires pour la délivrance des privilèges, l’Académie est tout à la fois expert, juge, enquêteur et auteur de projets scientifiques. Au cours des dernières années de l’Ancien régime, elle est plus que jamais sollicitée par le gouvernement, qui s’appuie sur ses rapports pour soutenir ses multiples ambitions. En son sein, de grandes commissions d’enquête et d’expertise sont chargées de connaître et de rendre compte de travaux débordant le cadre de ses compétences traditionnelles. La rencontre des aspirations respectives du baron de Breteuil et de Lavoisier a incontestablement favorisé l’émergence de ces nouvelles structures de travail. L’Académie des sciences devient progressivement l’auxiliaire indispensable de l’État pour connaître des questions d’intérêt public. Parallèlement, elle impose ses orientations face aux nouveaux enjeux scientifiques et techniques. Les assemblées révolutionnaires ne s’y tromperont pas.

The Royal Academy of Sciences and problems of public interest at the end of the Ancien Régime : Commissions of Inquiry and ExpertiseCreated by Colbert, the Royal Academy of Sciences remained intimately connected to the state and regularly served in pursuit of its utilitarian goals. Preparing maps and plans, as well as examining memoirs in order to grant permission for publication, the Academy was at the same time expert, judge, investigator and the author of scientific projects. During the last years of the Ancien Régime, it was more than ever solicited by the government, which used the Academy’s reports to support its many goals. Within the Academy, major commissions of inquiry and expertise were charged with familiarizing themselves with and reporting on work which went beyond the scope of its traditional sphere of competence. The coincidence of the Baron de Breteuil’s and Lavoisier’s aspirations undoubtedly favored the emergence of these new structures for the work. The Academy of Sciences progressively became an indispensable auxiliary of the state in its task of informing itself with respect to questions of public interest. In parallel, the Academy imposed its own orientation with respect to new scientific and technical issues. The Revolutionary assemblies were not to be fooled by the Academy.

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