La lutte contre les risques mondiaux et la psychosociologie
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RésuméLa psychosociologie, en tant que pratique essentielle dans la compréhension des processus de changement, a jusqu’ici été essentiellement expérimentée à l’échelle des individus, des groupes et des organisations. Dans notre monde aux enjeux complexes, temporisation, négociation, médiation sont nécessaires à tous niveaux. L’auteur plaide pour l’investissement de l’action psychosociologique à l’échelle des nations. Constatant que le risque écologique fait actuellement l’objet d’une grande attention, il s’inquiète du fait que le risque atomique par contre ne soulève que peu de mobilisation de la part des médias et des politiques. Le risque est notoire, par exemple, face à l’Iran. Cette situation représente un danger global, résultant d’une situation de pouvoir mondial qui autorise l’intervention des États-Unis. Impérialisme et terrorisme se répondent ainsi l’un à l’autre par la violence et la menace de violence. Par ailleurs, les changements accélérés des économies et des valeurs déstabilisent les individus, les groupes, les institutions. La démarche psychosociologique, faite de radicale modération, évitant le conformisme autant que la révolution, ferme et respectueuse des positions en présence, peut être transposée et est à même d’élargir son action au niveau de la société, notamment pour la régulation des risques mondiaux. Ce texte présente un vaste projet que l’auteur désire communiquer aux jeunes générations de psychothérapeutes et de psychosociologues. Il a fait l’objet d’une communication lors d’un colloque du CIRFP – Centre International de Recherche, de Formation, d’Intervention en Psychosociologie.
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