Virtuel psychique et numérique… : d’une psychanalyse des organisations limites
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Nous abordons les problématiques limites sous l’angle de leur incapacité à accéder à la position de sujet. C’est la réflexivité – ou en psychanalyse l’ « auto-empathie réflexive » – qui est mise en défaut : le sujet n’est pas un vrai sujet. Il ne s’agit pas seulement de la réflexivité dans l’ici et maintenant, mais également celle, « virtuelle », qui permet de se penser dans un futur proche ou éloigné. C’est en effet le virtuel psychique qui paraît largement contrarié dans les organisations limites. C’est pourquoi il semble important d’aménager le dispositif clinique pour créer un espace de réception de ce « non-advenu ». Or, justement, le numérique peut venir étayer le travail de l’analyste et de l’analysant, en créant un espace de réception de ce virtuel psychique. Nous l’illustrons par une vignette clinique.
We approach borderline issues from the perspective of their incapacity to get to the position of subject. Reflexivity – or as it is called in psychoanalysis “reflexive self-empathy” – is invalidated: the subject is not a true subject. We do not deal with reflexivity here and now but also with the “virtual” reflexivity that enables us to think ourselves as part of a an imminent or remote future. Indeed, in borderlines organisations, psychic virtuality is probably thwarted to a great extent. That is why it seems important to adjust the clinical plan in order to create a space for the reception of what did “not occur”. As it happens, the work of both analist and patient can be supported by digital tools that create a space for the reception of this psychic virtuality. It will be illustrated by a clinical vignette.
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