Les familles monoparentales en 1999
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RésuméDepuis 1975, le nombre des familles monoparentales a presque doublé, atteignant près de deux millions en 1999. Elles n’en constituent pas pour autant un groupe statistique aux contours très nets ni a fortiori une catégorie sociale clairement identifiée. L’absence d’un second parent est assimilée à l’absence de conjoint partageant le logement et cela suppose de nombreuses approximations. De surcroît, ces familles sont loin de constituer un groupe homogène. Si une part croissante d’entre elles sont issues de la rupture d’une union, les écarts restent grands entre les parents qui se sont mariés puis ont divorcé et ceux qui ont vécu en union libre. Plus éloignés encore sont, d’un côté, les parents qui n’ont jamais vécu en couple, souvent jeunes, et, de l’autre, ceux qui sont veufs, plus âgés et ont fréquemment de grands enfants. Ces différences ont un rôle très important dans la manière dont se construit la vulnérabilité des parents isolés, plus forte que celle des familles composées d’un couple. Parmi les parents de famille monoparentale, tout semble ainsi opposer les mères les plus jeunes, peu diplômées et confrontées à un chômage élevé, aux mères plus âgées ou aux pères isolés.
ResumenDesde 1975, el número de familias monoparentales casi se multiplicó por dos, alcanzando casi los dos millones en 1999. Sin embargo, tales familias no constituyen una categoría estadística con características propias ni un grupo social claramente diferenciado. La ausencia de padre o madre es comparable a la ausencia del cónyuge que comparte vivienda, y ello supone un paralelismo importante. Además, tales familias no constituyen un grupo homogeneo. Aunque una proporción creciente de ellas son el resultado de la ruptura de una unión, existen diferencias importantes entre los padres divorciados y los que viven en unión libre. Las diferencias entre los padres que nunca han vivido en pareja, a menudo jóvenes, por un lado, y los viudos, mayores y frecuentemente con nietos, por otro lado, son importantes. Tales diferencias son muy marcadas en lo relativo a la vulnerabilidad de los padres solos, que es mucho mayor que la observada en familias formadas por una pareja. Entre las familias monoparentales, todo parece oponer a las madres más jóvenes, de nivel educativo bajo y afectadas por niveles de paro elevados, con las madres menos jóvenes o los padres solos.
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