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Les parents des jeunes en situation de handicap sont confrontés à une privation de temps ancrée dans de multiples dyschronies. Ces dyschronies ne sont pas uniquement chronophages. Elles bouleversent les cadres sociaux qui régissent le temps et l’espace et placent les parents en marge des rythmes et temporalités scandant la vie sociale. Elles matérialisent le déni de reconnaissance qui entoure celles et ceux confrontés au handicap au point de faire de la privation de temps un facteur de privation de soi. En insistant sur ces dimensions les parents rappellent que la scolarisation n’est pas une fin en soi mais un moyen permettant aux individus de se développer, d’être reconnus et de s’inscrire socialement. Relier la scolarisation des élèves en situation de handicap à l’élaboration d’un parcours de formation ainsi que le suggère la loi de 2005 incite à entrevoir le projet personnalisé de scolarisation à l’aune des dimensions liées au devenir de l’élève ainsi que de la continuité des cheminements et des formes de reconnaissance qui y sont liées au cœur de la réceptivité de l’école.