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Dans notre clinique, nous sommes confrontés à de nouvelles situations, souvent chez des adolescents, qui viennent parler de leur questionnement, leur souffrance parfois de leur revendication de vouloir changer de genre. Cela interroge la différence des sexes, l’identité, la temporalité, la verticalité des relations parents-enfants. La place de l’analyste n’est ni de pathologiser, ni d’entériner ces demandes de transition, mais d’aider les patients à mieux en comprendre les différents enjeux que leur demande condense et plus largement d’essayer de saisir ce qui s’exprime au niveau sociétal à travers ces nouvelles demandes. Déni de réalité face au roc du biologique ou défi à une réalité sociale et psychique qui se construit sur de nouvelles bases ?

In our work, often with adolescents, we are confronted with new clinical situations in which our patients interrogate their gender, sometimes choosing to transition; our concepts of identity, temporality, and the verticality of child-parent relationships are questioned. The analyst’s position is neither to pathologize nor to approve or disapprove, but to help them better understand what their request says about themselves. These situations, far from being homogenous, show the variety of psychic organizations. Biology is not the bedrock it used to be, it is our concept of reality itself that is challenged and changing.