Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

Respek and Other Urban Vila Keywords

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Dans leurs histoires de migration urbaine, les habitants de Tanna qui vivent dans les quartiers informels de Port-Vila emploient souvent un certain nombre de mots-clés pour décrire la vie en ville. J’utilise la méthode d’analyse culturelle dite par “mots-clés” afin d’aborder la perception insulaire de l’expérience urbaine. Respek (le respect) est un terme qui revient très fréquemment dans les entretiens que j’ai enregistrés. Ailleurs dans le monde, ce mot, souvent lié à des manœuvres politiques basées sur l’ethnicité et sur le genre, a contribué de façon importante à la prédominance de ce terme. Les migrants de Tanna déplorent l’absence de respect mais l’évoquent constamment pour expliquer les conflits et les déceptions. Je m’intéresse aussi aux autres mots-clés communs en bislama qui apparaissent dans les discussions sur la réalité urbaine : sikiuriti (la sécurité), mobael (à la fois le téléphone et les forces militaires du Vanuatu), noes (le bruit), jalus (la jalousie) et fri (gratuité, liberté). Ces mots-clés révèlent des perspectives instructives sur l’urbanisation mélanésienne émergeante.Abrégé : Telling urban migration stories, Tanna island residents of Port Vila’s settlements commonly use a number of keywords to describe life in town. I follow the “keyword” method of cultural analysis to approach island appreciation of urban experience. In recorded interviews, respek (respect) was one notably frequent term. Sharpening ethnic and gender identity politicking nearly everywhere has significantly boosted the term’s prominence, including in socially complex post-colonial Melanesian towns. Tanna migrants bemoan respect’s absence but they evoke it constantly to explain conflict and disappointment. I also consider other common urban Bislama keywords that circulate in talk about urban reality including sekiuriti (security), mobael (both telephones and Vanuatu’s military force), noes (noise), jalus (jealousy), and fri (free, freedom). Keywords unlock instructive views of emergent Melanesian urbanism.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

62

Dans leurs histoires de migration urbaine, les habitants de Tanna qui vivent dans les quartiers informels de Port-Vila emploient souvent un certain nombre de mots-clés pour décrire la vie en ville. J’utilise la méthode d’analyse culturelle dite par “mots-clés” afin d’aborder la perception insulaire de l’expérience urbaine. Respek (le respect) est un terme qui revient très fréquemment dans les entretiens que j’ai enregistrés. Ailleurs dans le monde, ce mot, souvent lié à des manœuvres politiques basées sur l’ethnicité et sur le genre, a contribué de façon importante à la prédominance de ce terme. Les migrants de Tanna déplorent l’absence de respect mais l’évoquent constamment pour expliquer les conflits et les déceptions. Je m’intéresse aussi aux autres mots-clés communs en bislama qui apparaissent dans les discussions sur la réalité urbaine : sikiuriti (la sécurité), mobael (à la fois le téléphone et les forces militaires du Vanuatu), noes (le bruit), jalus (la jalousie) et fri (gratuité, liberté). Ces mots-clés révèlent des perspectives instructives sur l’urbanisation mélanésienne émergeante.

Telling urban migration stories, Tanna island residents of Port Vila’s settlements commonly use a number of keywords to describe life in town. I follow the “keyword” method of cultural analysis to approach island appreciation of urban experience. In recorded interviews, respek (respect) was one notably frequent term. Sharpening ethnic and gender identity politicking nearly everywhere has significantly boosted the term’s prominence, including in socially complex post-colonial Melanesian towns. Tanna migrants bemoan respect’s absence but they evoke it constantly to explain conflict and disappointment. I also consider other common urban Bislama keywords that circulate in talk about urban reality including sekiuriti (security), mobael (both telephones and Vanuatu’s military force), noes (noise), jalus (jealousy), and fri (free, freedom). Keywords unlock instructive views of emergent Melanesian urbanism.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025