Du programme de soins sans consentement au projet de soins pour tous
Type de matériel :
35
RésuméEnviron quarante pour cent des patients en soins sans consentement sortent d’hospitalisation complète avec un programme de soins sans consentement. Ces programmes ont été créés pour permettre aux personnes concernées de sortir des murs de l’hôpital, de retourner dès que possible dans la cité, de se projeter à nouveau dans un avenir, dans une vie citoyenne et de reprendre le cours de leur vie tout en recevant les soins auxquels elles n’adhèrent pas. L’avis du patient sur les soins proposés a été recueilli en amont par le psychiatre. Pour les familles, il y a une attente forte que ces programmes constituent une forme de « soins intensifs », un cadre qui conduira la personne à prendre la mesure de ses troubles et à adhérer peu à peu aux soins.L’Unafam préconise de réaliser un bilan social et familial de la situation de la personne afin de mettre en place un accompagnement social et médicosocial en même temps que le programme de soins.
From the compulsory care program to the project of care for allApproximatively 40 percent of patients in compulsory inpatient care are discharged with a compulsory community care program. These involuntary treatments were created to allow the people concerned to live outside of hospital, to re-integrate into the community as soon as possible, to look ahead to the future as responsible citizens, and to get on with their lives while receiving care, despite their objections. The patient's opinion on the proposed treatment is collected upstream by the psychiatrist. For the family, there are also great expectations that these programs constitute a form of “intensive care,” providing a framework that would allow the patient to understand the nature and scope of their disorder and to gradually consent to treatment.UNAFAM recommends carrying out a social and familial assessment of the patient in order to provide a form of social and medical support as soon as the care program begins.
En torna a un 40% de los pacientes en cuidados sin consentimiento salen de la hospitalización completa con un programa de cuidados sin consentimiento. Estos programas se crearon para permitirles a estas personas que salieran de las paredes del hospital para volver cuanto antes a la vida de la ciudad, proyectarse de nuevo en un futuro, en una vida al ciudadana Y a retomar el curso de su vida a la vez que recibían los cuidados a los que no se adhieren. El parecer del paciente sobre los cuidados propuestos ha sido recogido hacia arriba por el psiquiatra. Para las familias hay una expectativa fuerte que estos programas constituyan una forma de“cuidados intensivos”, un marco que conduzca a la persona a tomar la medida de sus trastornos e ir adhiriéndose a los cuidados.La UNAFAM preconiza realizar un balance social y familiar de la situación de la persona con el fin de poner en marcha un acompañamiento social y médicosocial a la vez que el programa de cuidados.
Réseaux sociaux