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RésuméCet article présente la réflexion d’un jeune infirmier, frais diplômé en soins intensifs, qui s’interroge sur la place de la mort dans notre société, sur le rôle d’un soignant dans l’accompagnement de proches endeuillés. Son travail, largement basé sur une enquête auprès de proches, s’organise autour de trois axes : l’accompagnement relationnel, la présentation du corps de la personne décédée et l’aménagement de la morgue. Il en ressort quelques propositions intéressantes à mettre en place dans un hôpital et un constat cinglant : aux soins intensifs, la mort bien qu’omniprésente reste taboue.

Thoughts of a newly graduated nurse in intensive care are presented in this paper with interrogations about the place of death in our society and about the role of health carer in the accompaniment of the mourning nearest. His work is largely based on a survey of the nearest and it is organised within three directions : relational accompaniment, presentation of the body of the deceased person and fitting-out of the mortuary. Several propositions are made that could be implemented in the setting of a hospital together with a bitter statement : in the intensive care unit, death, although omnipresent, remains taboo.