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Les formations aux métiers du travail social sont remises en question en raison de la difficulté à recruter sur le terrain. Est-ce la qualité des formations qu’il faut remettre en cause et répondre à tout prix aux nouvelles modes, aux logiques de consommation de la formation ou aux pressions des financeurs ? Ne faut-il pas plutôt interroger ce qui fait formation, ce que vont y puiser les futurs professionnels pour tenir bon auprès de ceux qui en ont besoin et le renforcer ? Un monde sans fin passe par l’importance de se recentrer sur la capacité à « être auprès de l’autre » et ce qui le permet dans les pratiques de formation.

Training for the social work professions is being called into question because of the difficulty of recruitment in the field. Is it the quality of training courses that needs to be called into question, in order for them to respond at all costs to new fashions, the logics of training consumption, or pressure from funders? Shouldn’t we rather be looking at what makes up training and what future professionals draw from it in order to stand by those who need it and reinforce it? A world without end means refocusing on the ability to “be with the other” and what makes this possible in training practices.