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A l’ère des transitions numériques et écologiques, que nous nommons l’immédiatique (l’immédiateté du numérique), les décideurs doivent désormais prendre en compte des dimensions refoulées du management. Des parties prenantes périphériques, des non-humains organiques et des artefacts numériques s’invitent dans les projets. Face aux éco-anxieux, digital natives et éco-fatalistes un management d’équipages plutôt que d’équipe doit composer avec des systèmes humains-non humains toujours plus nombreux et difficiles à enrôler. Le manager gagnera à incarner de nouveaux rôles pour gérer les interdépendances entre vivant et non-vivant : en tant que Gardien de la Performance Globale, il intégrera les nouvelles attentes économiques, sociales et environnementales ; comme Négociateur Responsable, il cadencera les échanges vers de nouveaux compromis inclusifs et durables ; Médiateur-schaman, il traduira les enjeux des parties faibles et absentes organiques ou artificielles.