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Les écrits sur (et de) l’Homme aux loups jalonnent toute sa vie, depuis sa névrose infantile analysée par Freud et sa psychose adulte par Ruth Mack Brunswick, jusqu’à ses propres Mémoires et le récit par Muriel Gardiner de la seconde partie de sa vie. Son fantasme fondamental, tel qu’il apparaît dans le rêve des loups, détermine le déroulement de ce parcours en même temps qu’il s’y révèle. À travers ce fantasme se dévoile l’homosexualité féminine primaire, s’originant dans le lien maternel préœdipien, qui est à la source de la structure paranoïaque de Sergueï Pankejeff.

The Wolfman’s life has been marked with written works, from Freud’s analysis of his infantile neurosis, through his adult psychosis as analyzed by Ruth Mack Brunswick, to his own Memoirs, and Muriel Gardiner’s account of the second part of his life. His fundamental fantasy, as it appears in the wolves’ dream, structures the unwinding of the course of his life and is uncovered by it. Through this fantasy, his primary feminine homosexuality is revealed, which is rooted in the pre-œdipian maternal bond, and which is the source of Serguei Pankejeff’s paranoid structure.