L'invention de l'hyperactivité : quand le test confirme la nosographie et vice-versa
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Les développements informatiques et biotechnologiques à visée de traitement normatif de l’information ont permis la prédominance des théories cognitives de l’intelligence et des troubles psychiques et donc des thérapies, traitements, et tests. Le développement de la neuro-imagerie associé à l’émergence de traitements psychotropes est venu répondre à l’impératif scientifique de preuves neurologiques.L’invention du déficit attentionnel avec ou sans hyperactivité (TDHA) est né de ce changement de paradigme en un circuit fermé qui exclut totalement le sujet de l’inconscient.De l’enfant hyperactif à l’hyperactivité au TDHA, on se sépare de la psychanalyse et on isole une entité en la nommant : c’est le « stade du miroir » nosographique.
Recent developments in IT and biotechnology, aimed at the prescriptive processing of information, have resulted in the dominance of cognitive theories on intelligence and mental disorders, and consequently the dominance of cognitive therapy, treatments and tests. The development of neuroimaging, associated with the emergence of psychotropic treatments, addressed the scientific need for neurological evidence.The invention of Attention Deficit Disorder, with or without hyperactivity (ADDH), reflects the shift to a new paradigm, a closed-loop system that completely rules out the subject of the unconscious.In the shift from the hyperactive child to the treatment of ADDH, psychoanalysis is discarded, and an entity, by virtue of being named, is isolated : this is the nosographic mirror stage.
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