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RésuméSi le milieu professionnel, et notamment celui du travail social, résiste à la tentative d’ouverture des différentes professions aux représentants des deux sexes, c’est d’être pris dans un double réseau de contraintes. La force d’inertie de l’organisation antérieure clivant métiers masculins et – rares – métiers féminins, participe d’une tendance à la reproduction à l’identique d’un système où, à côté des bénéfices objectifs que certains en retirent, les enjeux identitaires du maintien d’une différenciation sexuée des pratiques s’avèrent majeurs. Le procès historique de naturalisation des places masculine et féminine autour de la différence biologique des sexes fait obstacle à la considération de ceux-ci en genres socialement déterminés. Demande alors à être élucidé le rapport des identités au sexuel, et de celui-ci à la culture, pour que le monde professionnel puisse dépasser un clivage s’alimentant à l’essentialisation de la fonction matricielle féminine.