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Le « Romand » de l'imposture

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméL’imposture n’est pas entité clinique homogène. Et les cas de grands imposteurs, pour lesquels des données psychopathologiques fiables purent être collectées en nombre important, sont rares, particulièrement dans la littérature analytique. Ce qui rend d’autant plus précieux à étudier le « cas » de Jean-Claude Romand, ce médecin et chercheur de haut niveau qui, après avoir tué sa femme, ses deux enfants, ses parents et leur chienne, et avoir tenté de mettre fin à ses jours, se révéla n’être rien de ce que son personnage social affichait.Comment une telle imposture, étalée sur plus de dix-sept ans, put-elle s’accomplir ? Mais, surtout, pourquoi cet homme la construisit-il ? Quels mécanismes psychiques furent-ils là mobilisés ? Et à quelle position subjective peut-elle bien correspondre ?Les réponses que nous proposons à ces questions font de ce type d’imposture une forme de « psychose ordinaire », où c’est le jeu des « identifications imaginaires » qui fait fonction de « suppléance » – toutes notions que nous déplions et développons ici, puisque l’occasion nous en est fournie.Abrégé : Imposture RomandThe imposture is not an homogenous clinical entity. And the cases of important impostors, for which many reliable psychopathological data were gathered, are rare, especially in analytical literature.This real makes even more valuable to study the « case » of Jean-Claude Romand, this doctor and hig level research worker who after having killed his wife, two kids, parents and their dog, and having tried to kill himself, revealed to be nothing of this social person he declared to be.How is it that such an imposture, long of seventeen years, could occur ? But above all, why did this man build it up ? Which psychological mechanisms have been used ? And to which subjective position may it relates to ?The answers that we are presenting to the above questions make this type of imposture a form of ordinary psychosis, where it is a game of « imaginary identifications » which operates as suppletive device – all of those notions that we develop here, since the opportunitiny is offered.
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RésuméL’imposture n’est pas entité clinique homogène. Et les cas de grands imposteurs, pour lesquels des données psychopathologiques fiables purent être collectées en nombre important, sont rares, particulièrement dans la littérature analytique. Ce qui rend d’autant plus précieux à étudier le « cas » de Jean-Claude Romand, ce médecin et chercheur de haut niveau qui, après avoir tué sa femme, ses deux enfants, ses parents et leur chienne, et avoir tenté de mettre fin à ses jours, se révéla n’être rien de ce que son personnage social affichait.Comment une telle imposture, étalée sur plus de dix-sept ans, put-elle s’accomplir ? Mais, surtout, pourquoi cet homme la construisit-il ? Quels mécanismes psychiques furent-ils là mobilisés ? Et à quelle position subjective peut-elle bien correspondre ?Les réponses que nous proposons à ces questions font de ce type d’imposture une forme de « psychose ordinaire », où c’est le jeu des « identifications imaginaires » qui fait fonction de « suppléance » – toutes notions que nous déplions et développons ici, puisque l’occasion nous en est fournie.

Imposture RomandThe imposture is not an homogenous clinical entity. And the cases of important impostors, for which many reliable psychopathological data were gathered, are rare, especially in analytical literature.This real makes even more valuable to study the « case » of Jean-Claude Romand, this doctor and hig level research worker who after having killed his wife, two kids, parents and their dog, and having tried to kill himself, revealed to be nothing of this social person he declared to be.How is it that such an imposture, long of seventeen years, could occur ? But above all, why did this man build it up ? Which psychological mechanisms have been used ? And to which subjective position may it relates to ?The answers that we are presenting to the above questions make this type of imposture a form of ordinary psychosis, where it is a game of « imaginary identifications » which operates as suppletive device – all of those notions that we develop here, since the opportunitiny is offered.

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