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De la vulnérabilité

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Ce texte fait suite au regroupement entre trois Instituts de formation de Gestalt-thérapie : l’IFGt (Institut Français de Gestalt-thérapie de Bordeaux-Paris), l’IBG (Institut Belge de Bruxelles) et le GREFOR (Institut de Grenoble), en 2018, sur le thème de la Vulnérabilité.Cette biennale gestaltiste se déroule sur cinq jours au bord d’un Lac, près d’Angers. Étudiants et formateurs, logés sur place, se rencontrent au gré de groupes de travail prévus pour l’occasion ainsi que lors de moments « off » et autres temps libres.Durant le stage, les étudiants de 3e cycle de formation mettent en pratique leurs acquis à travers divers ateliers expérientiels : des mises en mouvements, des mises en forme, en corps, au sein de groupes (moyens, grands) et/ou duos, trios. Mais c’est aussi l’occasion de vivre des séances de thérapie, communément appelées « practicums ». Ces derniers font jouer à chaque étudiant trois fonctions distinctes au cours de leur séjour :La fonction de patientLa fonction de thérapeuteLa fonction d’observateurChaque practicum est donc constitué d’une triade patient-thérapeute-observateur qui reste la même tout au long du stage. Chaque étudiant se retrouve ainsi à jouer chacune de ces trois partitions au sein de trios qui restent les mêmes tout au long de la semaine… bref, il s’agit d’une organisation digne d’un jeu de chaises musicales.Après chaque practicum, se déroule une restitution « à chaud » de l’expérience entre le thérapeute et son observateur. Pendant ce temps, le patient – belge, grenoblois ou autre – file à l’anglaise et vaque à ses occupations. Il s’agit donc d’une restitution sous forme de duo.Des temps de supervision en groupes restreints, guidés par un formateur, jalonnent également le parcours des étudiants-thérapeutes. Ces instances de travail sont riches à plusieurs niveaux. D’une part, elles ont un intérêt pour la personne ayant joué le rôle de thérapeute : il s’agit en effet d’un espace de travail de méta-analyse sur la situation thérapeutique vécue juste avant, dans lequel l’étudiant continue grâce aux retours des autres étudiants et du formateur, d’apprendre et de découvrir les rouages de sa future vocation. Les séances de supervision ont également une pertinence du point de vue des fonctions de patient et d’observateur, car elles sont l’occasion de mesurer et d’apprécier à quel point la Gestalt-thérapie est une méthode (et théorie) qui s’appuie sur une posture de champ ; autrement dit une posture où :présence du patient,présence du thérapeute,et même – dans une moindre mesure –, présence de l’observateurconcourent ensemble et indissolublement à la création de la situation thérapeutique.C’est donc aux détours de ces différents moments, mouvements et déplis de vulnérabilité, et de métamorphoses en métamorphoses d’états d’être vulnérables, qu’est advenue à ma conscience une nouvelle forme de disposition émotionnelle : la douceur. En elle résiderait un des ingrédients fondamentaux à la transfoμrmation du processus de conscience et de création de formes. En cela, la douceur a selon moi toute sa place aux côtés des couples mythiques de la théorie de la Gestalt-thérapie : « angoisse/excitation » « désir/peur », « curiosité (aller-vers)/retrait ». Elle est comme le liant entre ces opposés et schèmes psychomoteurs, et apparaît à la lisière de leur mise en contact… La douceur comme phénomène-frontière (de frontière-contact) intégrateur ?
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Ce texte fait suite au regroupement entre trois Instituts de formation de Gestalt-thérapie : l’IFGt (Institut Français de Gestalt-thérapie de Bordeaux-Paris), l’IBG (Institut Belge de Bruxelles) et le GREFOR (Institut de Grenoble), en 2018, sur le thème de la Vulnérabilité.Cette biennale gestaltiste se déroule sur cinq jours au bord d’un Lac, près d’Angers. Étudiants et formateurs, logés sur place, se rencontrent au gré de groupes de travail prévus pour l’occasion ainsi que lors de moments « off » et autres temps libres.Durant le stage, les étudiants de 3e cycle de formation mettent en pratique leurs acquis à travers divers ateliers expérientiels : des mises en mouvements, des mises en forme, en corps, au sein de groupes (moyens, grands) et/ou duos, trios. Mais c’est aussi l’occasion de vivre des séances de thérapie, communément appelées « practicums ». Ces derniers font jouer à chaque étudiant trois fonctions distinctes au cours de leur séjour :La fonction de patientLa fonction de thérapeuteLa fonction d’observateurChaque practicum est donc constitué d’une triade patient-thérapeute-observateur qui reste la même tout au long du stage. Chaque étudiant se retrouve ainsi à jouer chacune de ces trois partitions au sein de trios qui restent les mêmes tout au long de la semaine… bref, il s’agit d’une organisation digne d’un jeu de chaises musicales.Après chaque practicum, se déroule une restitution « à chaud » de l’expérience entre le thérapeute et son observateur. Pendant ce temps, le patient – belge, grenoblois ou autre – file à l’anglaise et vaque à ses occupations. Il s’agit donc d’une restitution sous forme de duo.Des temps de supervision en groupes restreints, guidés par un formateur, jalonnent également le parcours des étudiants-thérapeutes. Ces instances de travail sont riches à plusieurs niveaux. D’une part, elles ont un intérêt pour la personne ayant joué le rôle de thérapeute : il s’agit en effet d’un espace de travail de méta-analyse sur la situation thérapeutique vécue juste avant, dans lequel l’étudiant continue grâce aux retours des autres étudiants et du formateur, d’apprendre et de découvrir les rouages de sa future vocation. Les séances de supervision ont également une pertinence du point de vue des fonctions de patient et d’observateur, car elles sont l’occasion de mesurer et d’apprécier à quel point la Gestalt-thérapie est une méthode (et théorie) qui s’appuie sur une posture de champ ; autrement dit une posture où :présence du patient,présence du thérapeute,et même – dans une moindre mesure –, présence de l’observateurconcourent ensemble et indissolublement à la création de la situation thérapeutique.C’est donc aux détours de ces différents moments, mouvements et déplis de vulnérabilité, et de métamorphoses en métamorphoses d’états d’être vulnérables, qu’est advenue à ma conscience une nouvelle forme de disposition émotionnelle : la douceur. En elle résiderait un des ingrédients fondamentaux à la transfoμrmation du processus de conscience et de création de formes. En cela, la douceur a selon moi toute sa place aux côtés des couples mythiques de la théorie de la Gestalt-thérapie : « angoisse/excitation » « désir/peur », « curiosité (aller-vers)/retrait ». Elle est comme le liant entre ces opposés et schèmes psychomoteurs, et apparaît à la lisière de leur mise en contact… La douceur comme phénomène-frontière (de frontière-contact) intégrateur ?

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