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The matter of gender is addressed in the light of the psychic development of human sexuality. Metapsychology fails to answer the question of how sex emerges, or whether there should be a way out of the masculine-feminine binarity. For metapsychology, the sex drive, present from the outset, is constituted for each individual not only in terms of the two known genders (psychic bisexuality), but also in multiple forms depending on the subject and his or her history. Whether in terms of sexual identity (male, female or ‘other’), choice of object (homosexual, heterosexual or asexual), or the means deployed to achieve pleasure (autoeroticism, coitus or hallucinatory gratification), metapsychology refuses to shut the door on any potentiality, but rather the exact opposite, opening up to the full range of possibilities.

Cet article aborde la question du genre en relisant les choses à la lumière du développement psychique de la sexualité de l’être humain. La métapsychologie ne répond pas à la question de savoir comment le sexe vient aux uns et aux autres ni à celle de savoir s’il devrait exister une sortie de la binarité masculin-féminin. Car, pour la métapsychologie, la pulsion sexuelle, présente dès le début, se constitue pour chacun non seulement à l’aune des deux genres connus : bisexualité psychique, mais également de manière multiple selon le sujet, son histoire. Tant au niveau de l’identité sexuée (masculine, féminine ou « autre ») que du choix d’objet (homosexuel, hétérosexuel ou asexuel) et que des moyens mis en œuvre pour la jouissance (autoérotisme, coït, satisfactions hallucinatoires), il n’y a pour la métapsychologie de fermeture d’aucune sorte, mais l’exact inverse : le champ de tous les possibles.