Prosocialité des enfants à la maternelle québécoise : une explication des différences liées au genre
Type de matériel :
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RésuméLa présente étude a pour but d’expliquer l’écart selon les sources d’évaluation de la prosocialité des filles et des garçons en maternelle québécoise. Les données ont été recueillies auprès de 209 enfants (93 filles et 116 garçons) (m = 66,8 mois, σ = 3,7), un de leur parent et leur enseignante en maternelle (N = 19). À l’instar des travaux dans le domaine, les résultats montrent que les filles sont perçues, par leurs enseignantes, comme significativement plus prosociales que les garçons. En revanche, à l’exception d’une seule mesure sur sept, les moyennes observées ne traduisent pas de différence significative selon le genre sur le plan de la prosocialité exprimée par les enfants. Une analyse de variance-covariance, corroborée par une analyse de régression pas à pas, révèle que l’évaluation de la prosocialité perçue est liée aux problèmes extériorisés des enfants aussi évalués par l’enseignante : ceux qui extériorisent leurs problèmes ont tendance à être perçus comme moins prosociaux. Les résultats sont discutés en fonction de leur implication pour l’éducation de l’enfant.
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