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Penser la santé

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Presses Universitaires de France, 2010. Ressources en ligne : Abrégé : Sommes-nous fondés à parler de crise structurelle de la santé ? La demande insatiable de santé tient-elle lieu, dans nos sociétés, de dérivation à l’angoisse existentielle ? Quel serait l’apport d’un concept normatif de la santé, qui soitperspectivisteetopératoire ? Un concept perspectiviste. Distribuons le concept de santé entre les perspectives différentes des trois personnes pronominales, je, tu, il: la «santé-je», vécue par le patient, la «santé-tu», thématisée, comme dans le rapport à son médecin, et la «santé-il», des politiques publiques notamment. Envisagée dans chacune de ces trois dimensions, la notion de santé se révèle dépendante d’attentes et d’exigences formulées culturellement. L’usage que nous en faisons dit quelque chose de notre identité. Un concept opératoire. Évaluons le concept de santé à l’aune descapabilities, capacité d’une personne à réaliser son bien-être. Émerge alors une notion presque «scandaleuse» en un bon sens du terme: celle d’un état de relative satisfaction du patient malade quant à ses capacités de vivre sa maladie d’une façon qui, à ses yeux, serait finalement «bonne» quand même. Trois textes ouvrent ce livre, le premier d’un cycle sur la santé: de Mark Hunyadi, «La santé-je, -tu, -il: retour sur le normal et le pathologique» ; de Caroline Guibet Lafaye, «Penser le droit à la santé au prisme des capacités de base» ; de Jean-Marc Ferry, «De la maladie comme crise à la crise de la Santé publique».
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Sommes-nous fondés à parler de crise structurelle de la santé ? La demande insatiable de santé tient-elle lieu, dans nos sociétés, de dérivation à l’angoisse existentielle ? Quel serait l’apport d’un concept normatif de la santé, qui soitperspectivisteetopératoire ? Un concept perspectiviste. Distribuons le concept de santé entre les perspectives différentes des trois personnes pronominales, je, tu, il: la «santé-je», vécue par le patient, la «santé-tu», thématisée, comme dans le rapport à son médecin, et la «santé-il», des politiques publiques notamment. Envisagée dans chacune de ces trois dimensions, la notion de santé se révèle dépendante d’attentes et d’exigences formulées culturellement. L’usage que nous en faisons dit quelque chose de notre identité. Un concept opératoire. Évaluons le concept de santé à l’aune descapabilities, capacité d’une personne à réaliser son bien-être. Émerge alors une notion presque «scandaleuse» en un bon sens du terme: celle d’un état de relative satisfaction du patient malade quant à ses capacités de vivre sa maladie d’une façon qui, à ses yeux, serait finalement «bonne» quand même. Trois textes ouvrent ce livre, le premier d’un cycle sur la santé: de Mark Hunyadi, «La santé-je, -tu, -il: retour sur le normal et le pathologique» ; de Caroline Guibet Lafaye, «Penser le droit à la santé au prisme des capacités de base» ; de Jean-Marc Ferry, «De la maladie comme crise à la crise de la Santé publique».

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