Les identités religieuses et ethniques à l'aune de l'universalisme républicain.
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En France, parler du droit à la différence et de multiculturalisme pose de façon conflictuelle le problème de la citoyenneté et de la construction nationale. Dans cet article l’universalisme français est replacé dans son contexte historique, celui de la proclamation des Droits de l’Homme. La différence culturelle, dans le cas de la France, apparaît indissociable de la question religieuse et de la laïcité. D’autre part, la définition des minorités et de l’autochtonie n’est pas aisée dans le système juridique français. L’exemple des Amérindiens de la Guyane, citoyens français et autochtones montre le profit que certains groupes peuvent tirer en revendiquant à la fois deux types d’identités, qui leur permettent à la fois de se distinguer des Créoles, population majoritaire, et de leurs voisins latino-américains.
In France it is somehow uneasy to speak about the right to be different and multiculturalism. These claims stand against citizenship and national construction. In this paper, the french exception (universalism) is replaced in this historical background, the proclamation of Human Rights and the way the new republic aimed to break up communitarian life on behalf of equality. The cultural difference cannot be distinguished from the religious one. French law is not clear about the place of minorities and aborigines in the nation... The case of the Indians of French Guiana, who are considered as french citizens and aborigines, and in this case they do not pay taxes, is interesting because it shows the advantages that can be taken by the natives in order to break free from the black population and from the latin-american neighbours.
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