Le syndrome de la douleur myofasciale
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Le syndrome de la douleur myofasciale (SDM) se traduit par des douleurs régionales souvent accompagnées de troubles sensitifs ou autonomiques, associées à la présence de « zones gâchettes » (zones tendues au sein d’un muscle dont la pression reproduit les douleurs spontanées). Le diagnostic différentiel se pose avec des douleurs facettaires ou articulaires. Apparaissant le plus souvent à la suite d’une surutilisation aiguë ou prolongée d’un muscle, initialement lié à un dysfonctionnement intramusculaire, le SDM peut se chroniciser et, comme c’est le cas dans toute douleur chronique, être alors entretenu par des circuits médullaires ou cérébraux autonomes par rapport à la cause initiale. Le SDM constitue une problématique fréquente en expertise, en particulier dans les suites de whiplash ou chez les patients lombalgiques. Il est essentiel de le détecter aussi précocement que possible car sa prise en charge spécifique est alors plus aisée. Si la relation causale avec un accident est assez facile à déterminer durant le premier mois, l’influence potentielle de facteurs post-traumatiques, éventuellement sans rapport avec l’accident, devra être discutée lorsque le SDM se chronicise.
Myofascial pain syndrome (MPS) consists of regional pain often accompanied by sensory or autonomic disorders, associated with the presence of «trigger zones » (tense zones within a muscle whose pressure reproduces spontaneous pain). The differential diagnosis arises with facet or joint pain. Most often appearing as a result of acute or prolonged overuse of a muscle, initially linked to intramuscular dysfunction, MPS can become chronic and, as in all chronic pain, can then be maintained by spinal-cord or brain networks, independent of the original muscular cause. MPS is a frequent problem in expertise, particularly after whiplash or in low back pain patients. It is essential to detect it as early as possible because its specific therapeutic management is then easier. If the causal relationship with an accident is usually easy to determine within the first month, the possible influence of post-traumatic factors, possibly unrelated to the accident, should be discussed whenever MPS becomes chronic.
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