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Clinique de la violence Recherche psychanalytique

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2002. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméC’est en tant que « fait de société » voire comme « fait divers » que la violence s’est imposée récemment à la réflexion des sociologues, des anthropologues, des éducateurs et des psychologues. Dans ces études et enquêtes, il apparaît que la violence est principalement sinon exclusivement envisagée comme un phénomène dysharmonique qu’il convient de prévenir, de soigner, d’éradiquer, soit comme un symptôme, mais à entendre au sens de signe d’une pathologie du social. La présente étude s’attache moins à porter un jugement sur la violence qu’à essayer d’en faire un problème pour la psychanalyse, et à envisager sa spécificité au regard de catégories connexes – agressivité, pulsion d’agression, pulsion de destruction, pulsion de mort –, ses coordonnées symboliques et imaginaires, les jouissances au service desquelles elle opère, et surtout sa ou ses fonction(s) au regard du sujet et du lien social. Une clinique est convoquée pour mettre en évidence les formes et les modalités de la violence dans le lien social contemporain. Notre étude montre qu’elle porte électivement sur l’enfant, la femme ou l’étranger (dans la cité), c’est-à-dire sur des figures de l’altérité, des figures du symptôme en tant que fonction de nouage.Abrégé : It is as « society fact », even as « news item » that violence set itself recently on second thought sociologists, anthropologists, educators and psychologists. In these studies and inquiries, it seems that violence is mainly (otherwise exclusively) envisaged either as a dysharmonique phenomenon that it is advisable to warn, to look, to eradicate, or as symptom, but to listen as the sign of a social pathology. The present study attempts less to pass judgment on violence that to try to make a problem of it for the psychoanalysis, and envisage its specificity towards related categories – aggressiveness, drive of aggression, drive of destruction, drive of death – its symbolic and imaginary coordinates, the enjoyments in the service of which it operates, and especially its function(s) towards the subject and towards the social link. A clinical approach is required to put in evidence the forms of violence and its modalities in the contemporary social link. Our study shows that violence is électivement done to the « Child », the « Woman » or the « Foreigner » (in the city), that is to figures of otherness, figures of the symptom as function of nouage.
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RésuméC’est en tant que « fait de société » voire comme « fait divers » que la violence s’est imposée récemment à la réflexion des sociologues, des anthropologues, des éducateurs et des psychologues. Dans ces études et enquêtes, il apparaît que la violence est principalement sinon exclusivement envisagée comme un phénomène dysharmonique qu’il convient de prévenir, de soigner, d’éradiquer, soit comme un symptôme, mais à entendre au sens de signe d’une pathologie du social. La présente étude s’attache moins à porter un jugement sur la violence qu’à essayer d’en faire un problème pour la psychanalyse, et à envisager sa spécificité au regard de catégories connexes – agressivité, pulsion d’agression, pulsion de destruction, pulsion de mort –, ses coordonnées symboliques et imaginaires, les jouissances au service desquelles elle opère, et surtout sa ou ses fonction(s) au regard du sujet et du lien social. Une clinique est convoquée pour mettre en évidence les formes et les modalités de la violence dans le lien social contemporain. Notre étude montre qu’elle porte électivement sur l’enfant, la femme ou l’étranger (dans la cité), c’est-à-dire sur des figures de l’altérité, des figures du symptôme en tant que fonction de nouage.

It is as « society fact », even as « news item » that violence set itself recently on second thought sociologists, anthropologists, educators and psychologists. In these studies and inquiries, it seems that violence is mainly (otherwise exclusively) envisaged either as a dysharmonique phenomenon that it is advisable to warn, to look, to eradicate, or as symptom, but to listen as the sign of a social pathology. The present study attempts less to pass judgment on violence that to try to make a problem of it for the psychoanalysis, and envisage its specificity towards related categories – aggressiveness, drive of aggression, drive of destruction, drive of death – its symbolic and imaginary coordinates, the enjoyments in the service of which it operates, and especially its function(s) towards the subject and towards the social link. A clinical approach is required to put in evidence the forms of violence and its modalities in the contemporary social link. Our study shows that violence is électivement done to the « Child », the « Woman » or the « Foreigner » (in the city), that is to figures of otherness, figures of the symptom as function of nouage.

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