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La politesse, entre phobie et contraphobie

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2001. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLa fonction sociale de la politesse est très largement reconnue. Mais n’en exerce-t-elle pas une autre, plus discrète ? À partir de la prise en compte de sa dimension morale et idéale, de l’approche que certains romanciers du xixe en permettent, et d’un cas clinique original, nous tentons de montrer que la politesse permet également au sujet de tenir l’Autre à distance, et ainsi de s’en protéger tout en s’y frottant. Cette véritable « fonction subjective » que nous pensons là mettre en lumière correspond à ce que l’on peut observer par ailleurs dans le montage contraphobique, lequel répond, chez l’adulte, à la « logique » du dispositif phobique : le sujet prélève un « trait », en raison de sa brillance phallique, sur l’objet phobique, ce qui lui rend provisoirement ce dernier tolérable. La politesse serait donc l’indice de la dimension angoissante de l’Autre (ce dont on trouve l’intuition dans le dsm sous l’espèce de la « phobie sociale ») et aurait, surtout, le statut de paradigme de ce que peut être, sur le plan de la scène sociale, une « réponse contraphobique ».Abrégé : The social function of politeness is very widely acknowledged. But is there not a more subtle function ? Acknowledging its moral and ideal measure, as propounded by some 19th century writers, and assessing a novel clinical case, we will try to establish that politeness also enables the subject to keep his distance from the Other, thus remaining under cover while at the same time mixing together. This real « subjective function », that we are now endeavouring to draw out, fits in with what is to be examined too in the counterphobic setting, answering as it does, in grown-ups, the « logic » of the phobic mechanism : the subject draws a « line », due to his phallic shine on the phobic object, so that the latter becomes bearable for the time being. Politeness would then be a sign of the measure of anguish brought to bear from the Other (intuitively expounded in the dsm under the label « social phobia »). Politeness would then be considered a paradigm of what is a « counterphobic answer » on the plane of the social scene.
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RésuméLa fonction sociale de la politesse est très largement reconnue. Mais n’en exerce-t-elle pas une autre, plus discrète ? À partir de la prise en compte de sa dimension morale et idéale, de l’approche que certains romanciers du xixe en permettent, et d’un cas clinique original, nous tentons de montrer que la politesse permet également au sujet de tenir l’Autre à distance, et ainsi de s’en protéger tout en s’y frottant. Cette véritable « fonction subjective » que nous pensons là mettre en lumière correspond à ce que l’on peut observer par ailleurs dans le montage contraphobique, lequel répond, chez l’adulte, à la « logique » du dispositif phobique : le sujet prélève un « trait », en raison de sa brillance phallique, sur l’objet phobique, ce qui lui rend provisoirement ce dernier tolérable. La politesse serait donc l’indice de la dimension angoissante de l’Autre (ce dont on trouve l’intuition dans le dsm sous l’espèce de la « phobie sociale ») et aurait, surtout, le statut de paradigme de ce que peut être, sur le plan de la scène sociale, une « réponse contraphobique ».

The social function of politeness is very widely acknowledged. But is there not a more subtle function ? Acknowledging its moral and ideal measure, as propounded by some 19th century writers, and assessing a novel clinical case, we will try to establish that politeness also enables the subject to keep his distance from the Other, thus remaining under cover while at the same time mixing together. This real « subjective function », that we are now endeavouring to draw out, fits in with what is to be examined too in the counterphobic setting, answering as it does, in grown-ups, the « logic » of the phobic mechanism : the subject draws a « line », due to his phallic shine on the phobic object, so that the latter becomes bearable for the time being. Politeness would then be a sign of the measure of anguish brought to bear from the Other (intuitively expounded in the dsm under the label « social phobia »). Politeness would then be considered a paradigm of what is a « counterphobic answer » on the plane of the social scene.

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