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Far from being only a novelist, Manzoni deals all along his account of the great Milanese plague with the nature of belief, superstition and public hysteria. Those are very actual questions. He illustrates in a vivid way the strength of prejudice and raises the issue of a knowledge free from the weight of common belief. This entails also the issue of political freedom, which cannot be equated with « laissez-faire ».

Manzoni n’est pas seulement un romancier. Son évocation de la grande peste de Milan dans Les Fiancés écrit en 1825, l’amène à s’interroger sur la croyance, la superstition et les phénomènes d’hystérie collective. Un questionnement qui reste de pleine actualité. Il donne des illustrations très vivantes de la force des préjugés et se demande comment libérer la connaissance objective du poids des croyances communes. Ce qui amène à la question des libertés publiques, qui ne sauraient se ramener au « laisser-faire ».