Congruence faciale joyeuse : peut-on la quantifier par l’observation d’enregistrements vidéo ?
Type de matériel :
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Résumé ObjectifsLes objectifs étaient d’établir si la congruence émotionnelle faciale d’adultes sains pouvait être documentée grâce à l’observation d’enregistrements vidéo pour les expressions joyeuses et de tester l’applicabilité de cette méthodologie en neuropsychologie. MéthodeVingt-deux participants sains et quatre patients cérébrolésés ont été inclus. Pendant l’enregistrement vidéo, les participants ont jugé des stimuli exprimant différentes émotions. Trois cotateurs ont évalué en aveugle la présence d’expressions faciales joyeuses. RésultatsLes participants sains ont produit plus d’expressions joyeuses pour les stimuli joyeux qu’exprimant d’autres émotions. Une fidélité intercotateurs élevée a été obtenue. Trois patients présentaient une perturbation de leur congruence faciale joyeuse, l’un en présence de jugements préservés. ConclusionsCette méthode serait applicable en neuropsychologie. Les performances de l’un des patients suggèrent que les troubles expressifs faciaux en réaction à des stimuli émotionnels pourraient s’observer en l’absence de trouble des jugements sociocognitifs.
ObjectivesThe objectives of this study were to establish whether facial emotional congruence in healthy adults could be documented for joyful expressions and to test the applicability of this methodology in neuropsychology. MethodTwenty-two healthy participants and four brain-damaged patients were included in this study. While being filmed, participants judged stimuli expressing different emotions. Three raters assessed the presence of joyful facial expressions. ResultsWhen viewing stimuli expressing joy, healthy participants produced more expressions of joy than of other emotions. A high inter-rater reliability was observed. Three patients presented impaired facial emotional congruence. One of these patients exhibited this disturbance while also exhibiting preserved judgment capabilities. ConclusionsThis methodology seems applicable in neuropsychology. The application to brain-damaged patients suggests a double dissociation between explicitly emotional judgment and facial emotional congruence, and highlights the importance of having a test available to clinically assess facial emotional productions.
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