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RésuméDes aptitudes exécutives et de cognition sociale efficientes sont essentielles pour le contrôle comportemental et l’adaptation à l’environnement social. Aujourd’hui, ces aptitudes sont fréquemment évaluées dans de nombreuses pathologies neurologiques et psychiatriques. Elles restent bien moins investiguées chez les auteurs de violence, même si un intérêt pour l’étude de leur fonctionnement neurocognitif se dégage depuis quelques années. Notre travail s’intéresse au fonctionnement exécutif et à la cognition sociale chez un sujet ayant commis des actes de violence à caractère sexuel. Les épreuves neuropsychologiques explorant ces deux dimensions ont aussi été administrées à 14 sujets témoins appariés en âge, sexe et niveau socioculturel. Les résultats relèvent un déficit des fonctions exécutives et de cognition sociale, touchant principalement les capacités d’inhibition, de flexibilité cognitive, d’attribution d’états mentaux, de description des émotions et de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles. Notre démarche apparaît ainsi pertinente, susceptible d’apporter quelques éléments d’éclairage sémiologique sur le fonctionnement exécutif et les aptitudes sociocognitives des auteurs de violence sexuelle. Cette étude constitue également un apport original quant à l’évaluation des déficits exécutifs et sociocognitifs et leurs conséquences dans la vie quotidienne.

Assessment of executive and sociocognitive abilities in sexual violence: a case studyGood executive and sociocognitive abilities are essential for behavioral control and adaptation to social environment. Today, these skills are mainly assessed in neurological and psychiatric pathologies. They are less investigated in violent people, even if an interest to their neurocognitive and sociocognitive functioning appeared recently. Our study focuses on cognitive executive and sociocognitive abilities in a subject who has committed sexual violence. We compared the subject's results to those obtained by 14 healthy control matched by age, sex, and sociocultural level. Results indicated impairment in executive function and social cognition, including inhibition, mental flexibility, attribution of mental states, description of his own emotions and reading facial expressions of emotions disorders. Our study appears to be relevant, likely to provide some semiological elements on executive function and sociocognitive functioning in sexual offenders. This study contributes to the assessment of executive and sociocognitive disorders and to their consequences in everyday life.