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RésuméNous nous sommes attachés à souligner la place essentielle que le déni occupe dans la clinique des auteurs d’agression sexuelle. Ce déni implique une radicale absence du sujet dans le calcul de l’acte, sa possibilité de représentation. Du fait du poids sémantique dans le discours courant du mot déni, celui-ci n’est pas perçu dans sa dimension psychopathologique par le monde judiciaire. Par ailleurs il est souvent considéré comme un obstacle thérapeutique alors qu’il est la raison même d’une nécessité thérapeutique. La transmission de sa clinique reste difficile et peut s’appuyer sur des exemples tirés de la psychologie collective.

We strongly point out the essential place that denial occupies in the sexual offenders’ clinic. This denial implies a radical absence of the subject when calculating the act, before and after and also when the act has to be represented. Because of the semantic weight of the term denial, its use is not perceived in its psychopathological dimension by the legal world. In addition denial is often regarded as a therapeutic obstacle whereas it is the first reason for a therapeutic necessity. The clinic of denial itself remains difficult but can be based on examples drawn from collective psychology.